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En Province
14 juillet 2015

Pas de flexibilité pour le contrat de travail

Manuel Valls s'y oppose. Comme attendu, le Premier ministre ne souhaite pas d'un CDI assoupli dans les petites et moyennes entreprises (PME). Le patronat en avait fait la proposition afin de relancer l'emploi. "Le Premier ministre a dit qu'on ne toucherait pas au contrat de travail et c'est une satisfaction pour la CFDT" a dit Laurent Berger, premier des 12 représentants syndicaux et patronaux à être reçu par le chef du gouvernement. C'est "plutôt une bonne nouvelle malgré les pressions du Medef" a salué le numéro un de la CGT, Philippe Martinez. Côté patronal, François Asselin (CGPME) a exprimé sa "déception". Le patronat réclamait un assouplissement du contrat de travail, une mesure rejetée en bloc par les syndicats. Cette idée ne figurera donc pas parmi les mesures retenues par l'exécutif, qui veut actionner le levier des PME pour faire baisser le chômage. Ces mesures seront d'ailleurs présentées le mardi 9 juin, à l'issue d'un conseil ministériel restreint à l'Élysée. Par ailleurs, toujours ce lundi, le Premier ministre serait en revanche ouvert à un plafonnement des indemnités décidé par les conseils des prud'hommes en cas de licenciement abusif. "Nous sentons que, là-dessus, il y a une vraie volonté d'avancer" a expliqué François Asselin. Le projet de loi Macron, qui doit encore être adopté définitivement par le Parlement, crée déjà un barème indicatif sur l'indemnité susceptible d'être allouée à un salarié licencié sans cause réelle ni sérieuse. Ce barème doit être établi à partir de plusieurs paramètres (jurisprudence, âge de la personne concernée, ancienneté, situation par rapport à l'emploi...). Côté syndicats, Laurent Berger a jugé "intéressant" ce barème à titre indicatif. En revanche, la CGT n'est "pas d'accord pour plafonner les indemnités" selon Martinez.

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