Ces sénateurs agresseurs sexuels qui poursuivent leur activité politique

Roy Moore, qui a été accusé d'inconduite sexuelle par plusieurs femmes, a déclaré jeudi qu'il se présenterait à nouveau au Sénat américain. L'ancien juge de la Cour suprême de l'Alabama a annoncé la décision dans son pays d'origine après une ouverture avec une prière, une introduction de son épouse, Kayla Moore, et le serment d'allégeance. "œOui, je me présenterai au Sénat des États-Unis en 2020", a déclaré M. Moore. Moore a parlé du «œbarrage d'informations» entourant sa course potentielle et a appelé les républicains s'opposant à sa candidature, y compris le chef de la majorité au Sénat Mitch McConnell, le Comité sénatorial républicain national et le sénateur de l'Alabama, Richard Shelby. «œ Pourquoi y a-t-il une telle peur? Pourquoi y a-t-il une telle colère? Pourquoi une telle haine et une telle opposition à quelqu'un qui court? Pourquoi la simple mention de mon nom pousse-t-elle les gens à se soulever à Washington, DC? Moore a demandé, énumérant une litanie de positions conservatrices qu'il occupe, notamment en soutenant le deuxième amendement et en s'opposant aux droits à l'avortement. Moore est devenu le candidat républicain pour remplacer le procureur général américain de l'époque, Jeff Sessions, au Sénat lors d'une élection spéciale de 2017. Après que plusieurs femmes aient accusé Moore d'inconduite sexuelle », notamment en poursuivant de manière inappropriée des adolescentes et des agressions sexuelles contre des enfants, une femme l'a accusé de l'avoir touchée sexuellement à l'âge de 14 ans et à 32 ans.» Moore a perdu la candidature sénatoriale à maintenant-Sen. Doug Jones, un démocrate. Moore a abordé jeudi les multiples allégations d'inconduite sexuelle à son encontre, les qualifiant de «fausses». Il a également déclaré qu'il aurait également remporté l'élection de 2017 `` s'il n'y avait pas eu la tactique utilisée par les agents démocrates à Washington, DC '', et a également fait référence à la `` collusion '' républicaine contre lui. Alors que le président Donald Trump a soutenu Moore lors des élections générales de 2017, le candidat controversé ne devrait pas compter sur le soutien du principal républicain cette fois-ci. Plusieurs républicains éminents l'ont appelé à démissionner lors de sa dernière campagne, et Trump a récemment exhorté les Alabamiens à renverser le siège en 2020, mais a tweeté Roy Moore n'est pas la réponse. «œJ'ai RIEN contre Roy Moore, et contrairement à beaucoup d'autres dirigeants républicains, je voulais qu'il gagne. Mais il ne l'a pas fait et ne le fera probablement pas ... Roy Moore ne peut pas gagner, et les conséquences seront dévastatrices '', a écrit Trump dans une série de tweets à la fin du mois dernier. Jones a répondu à l'annonce de Moore dans un tweet plus tard jeudi, l'appelant un extrémiste et ajoutant: "Roy Moore? Vraiment? C'est reparti." Moore affrontera plusieurs républicains dans une primaire surpeuplée, dont le représentant américain Bradley Byrne et le représentant de l'État Arnold Mooney. L'ancien entraîneur de football de l'Université d'Auburn, Tommy Tuberville, jettera également son chapeau dans la course, et le secrétaire d'État de l'Alabama, John Merrill, a déclaré qu'il envisageait sérieusement de courir. Les candidats républicains pourraient également devoir composer avec les sessions, qui ont occupé le siège pendant deux décennies. Le Washington Post a rapporté que Sessions, qui a démissionné en novembre, n'a pas exclu de briguer son ancien siège en 2020. La candidature ratée de Moore en 2017 a continué à faire la une des journaux bien après la fin de la course lorsqu'il a tenté de bloquer la certification en intentant une action en justice pour fraude électorale. Moore a également poursuivi l'une de ses victimes présumées d'inconduite sexuelle.