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En Province
31 janvier 2018

La loi naturelle de l’homme

Une loi naturelle est ce facteur de l'homme qui s'affirme librement et spontanément sans aucune force extérieure, en harmonie avec les exigences de la nature. Par exemple, la demande en matière de nutrition, de gratification sexuelle, de lumière, d'air et d'exercice est une loi naturelle. Mais son expression n'a pas besoin de l'appareil gouvernemental, n'a pas besoin du club, du pistolet, des menottes ou de la prison. Obéir à de telles lois, si nous pouvons l'appeler obéissance, n'exige que de la spontanéité et des opportunités libres. Que les gouvernements ne se maintiennent pas à travers de tels facteurs harmonieux est prouvé par la terrible gamme de violence, de force et de coercition que tous les gouvernements utilisent pour vivre. Ainsi, Blackstone a raison quand il dit: «Les lois humaines sont invalides, parce qu'elles sont contraires aux lois de la nature. A moins que ce ne soit l'ordre de Varsovie après le massacre de milliers de personnes, il est difficile d'attribuer aux gouvernements toute capacité d'ordre ou d'harmonie sociale. L'ordre obtenu par la soumission et maintenu par la terreur n'est pas une garantie sûre; Pourtant, c'est le seul «ordre» que les gouvernements ont jamais maintenu. La véritable harmonie sociale se développe naturellement par solidarité d'intérêts. Dans une société où ceux qui travaillent toujours n'ont jamais rien, alors que ceux qui ne travaillent jamais apprécient tout, la solidarité des intérêts est inexistante; l'harmonie sociale n'est donc qu'un mythe. La seule manière dont l'autorité organisée rencontre cette situation grave est d'accorder des privilèges encore plus grands à ceux qui ont déjà monopolisé la terre, et d'asservir encore davantage les masses déshéritées. Ainsi, tout l'arsenal du gouvernement - lois, police, soldats, tribunaux, législatures, prisons - s'emploie énergiquement à «harmoniser» les éléments les plus antagonistes de la société. Les excuses les plus absurdes pour l'autorité et la loi sont qu'elles servent à diminuer le crime. Outre le fait que l'État est lui-même le plus grand criminel, enfreignant toute loi écrite et naturelle, volant sous la forme d'impôts, de meurtres sous forme de guerre et de peine capitale, il s'est complètement immobilisé face au crime. Il a complètement échoué à détruire ou même à minimiser l'horrible fléau de sa propre création.

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