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En Province
24 novembre 2017

Baptême de l'air en Airbus... côté pilote

Mardi dernier, à Roissy. C'est avec une certaine impatience que je découvre la cabine de l'Airbus que je vais piloter d'ici quelques minutes. Je me positionne sur le siège avant gauche (celui du commandant), alors que mon épouse se pose dans le siège derrière moi, près de la porte. Mon formateur prend quant à lui position sur ma droite, dans le siège de l'OPL (officier pilote de ligne). Je mets la ceinture de sécurité puis enfile le casque de commandant. J'effectue l'indispensable checklist de contrôle en suivant les instructions de mon co-pilote. Je suis très attentif à tout ce qu'il me dit : après tout, je n'ai jamais piloté le moindre avion, jusqu'à ce jour. Une poignée de minutes plus tard pourtant, je demande à la tour l'autorisation de procéder au décollage, et celle-ci me la donne. Je pousse progressivement la manette des gaz et l'avion prend de la vitesse sur la piste. Le sol de la cabine se met à vibrer, j'entends le rugissement des moteurs. Alors que je dépasse la tour de contrôle, j'incline le nez de l'appareil et celui-ci s'élève doucement. Ca y est, les roues ont quitté la piste. Plaqué contre mon siège, je fais monter l'appareil à deux mille pieds avant de rentrer le train d'atterrissage et d'effectuer un virage. Destination ? New York ! Ma femme applaudit mon décollage réussi. Cette histoire vous paraît improbable ? Et pourtant, elle est entièrement vraie. Mais j'ai peut-être oublié de vous préciser que nous sommes à bord d'un simulateur. Aucune comparaison avec un X-Plane 10, cependant. Il s'agit ici d'un simulateur à usage professionnel, employé par les compagnies pour préparer leurs pilotes. La cabine est la copie fidèle d'un Airbus. La cabine, dressée sur des vérins, recrée tout ce qu'on peut ressentir en vol : poussées, turbulences, inclinaions de l'appareil, atterrissage... L'appareil calqué le réel à presque 100% ! Fin du fin, l'expérience est à la carte, et l'on peut sélectionner le point de départ parmi quelques 24000. Mieux encore, on peut même choisir les modalités de vol : météo, panne, etc. N'étant pas téméraire, j'ai choisi un simple trajet de Newark à New York. Une heure hallucinante ! Merci à ma petite femme qui m'a offert cette expérience extraordinaire. Je crois qu'elle l'a regretté pendant quelques minutes, au moment de l'atterrissage. Le vol avait beau être une simulation, le stress, lui, était bien réel ! Pour plus d'informations, je vous recommande la lecture du blog sur cette expérience de simulateur de vol qui est très bien fait sur le sujet.

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